EL TEMA DE LA SEMANA - Jeanne Moreau - Le Tourbillon de la vie (Dedicado a la Tana, a quien le gusta la música francesa)

En realidad, la elección de esta semana pertenece más bien a mi lado cinematográfico que al musical. Éste no sé si sería uno de los temas que me llevaría a la isla desierta, pero tiene sus momentos.
Jeanne Moreau, desde ya lo adelanto, no es uno de mis grandes amores cinematográficos, a pesar de que anduve coqueteando un poco en su momento con ella.
Pero como últimamente la cosa viene un poco con el cine, a propósito de una hija que me pidió que se lo bajara, me acordé de él.
Conocimos a Jeanne Moreau en Los amantes, de Louis Mallé, de 1958. La película no era gran cosa, pero para la época era bien escandalosa, e hizo gran ruido, y provocó -cuando no- gran indignación de la Iglesia, que pidió su prohibición. (¡Hoy se tienen que comer cada cosa!)
Esa pareja desnuda tirada en la cama, con él que la besa con desesperación: el rostro, las orejas, los ojos, los labios, el cuello, y luego va bajando, y sigue bajando, y Crab se preguntaba: "parala, loco, ¿hasta dónde vas a ir?". Pero el tipo no oía nada, seguía besando y bajando, hasta que en un momento paró.
Crab sabía que había gente que hacía esas cosas, pero nunca las había visto en el cine. Tampoco el Papa, visto el escándalo que se armó. Pero, dejando el escándalo a un lado, no era una gran película.
Sí lo fue Jules et Jim, de Francois Truffau, tres años después, en 1961.
Y quien la haya visto nunca olvidará la escena donde los dos amigos concurren al bar y en un rincón Jeanne Moreau, guitarra en mano, entona esta melodía. Sí, es ella misma quien canta.
Para quienes gusten de hacer el dúo, ahí va la letra:

Le tourbillon de la vie
Elle avait des bagues à chaque doigt,
Des tas de bracelets autour des poignets,
Et puis elle chantait avec une voix
Qui, sitôt, m'enjôla.
Elle avait des yeux, des yeux d'opale,
Qui me fascinaient, qui me fascinaient.
Y avait l'ovale de son visage pâle
De femme fatale qui m'fut fatale [2x].
On s'est connus, on s'est reconnus,
On s'est perdus de vue, on s'est r'perdus d'vue
On s'est retrouvés, on s'est réchauffés,
Puis on s'est séparés.
Chacun pour soi est reparti.
Dans l'tourbillon de la vie
Je l'ai revue un soir, hàie, hàie, hàie
Ça fait déjà un fameux bail [2x].
Au son des banjos je l'ai reconnue.
Ce curieux sourire qui m'avait tant plu.
Sa voix si fatale, son beau visage pâle
M'émurent plus que jamais.
Je me suis soûlé en l'écoutant.
L'alcool fait oublier le temps.
Je me suis réveillé en sentant
Des baisers sur mon front brûlant [2x].
On s'est connus, on s'est reconnus.
On s'est perdus de vue, on s'est r'perdus de vue
On s'est retrouvés, on s'est séparés.
Dans le tourbillon de la vie.
On a continué à toumer
Tous les deux enlacés
Tous les deux enlacés.
Puis on s'est réchauffés.
Chacun pour soi est reparti.
Dans l'tourbillon de la vie.
Je l'ai revue un soir ah là là
Elle est retombée dans mes bras.
Quand on s'est connus,
Quand on s'est reconnus,
Pourquoi se perdre de vue,
Se reperdre de vue ?
Quand on s'est retrouvés,
Quand on s'est réchauffés,
Pourquoi se séparer ?
Alors tous deux on est repartis
Dans le tourbillon de la vie
On à continué à tourner
Tous les deux enlacés
Tous les deux enlacés.